Angoulême 2016 : BD égalité?
Après sa visite au Festival international de la bande dessinée au mois de janvier dernier, la ministre de la culture Fleur Pellerin annoncait que huit créateurs et créatrices de bande dessinée seraient promus chevaliers des Arts et des Lettres, sous réserve de débourser 100 euros pour recevoir leur distinction. Inutile de dire que nombre ont refusé.
Drôle de nouvelle pour des scénaristes et des dessinateurs de Bande dessinée qui attendent surtout un changement dans la loi concernant les droits d’auteur. Peu d’entre eux vivent confortablement. En effet, il devient de plus en plus difficile aux nombreux auteurs d’excellentes bandes dessinées de survivre dans le contexte actuel. Comme dans tous les milieux professionnels, cette précarité est plus grande chez les femmes.
Nous revenons sur le festival international de la bande dessinée d’Angoulême qui se tenait du 28 au 31Janvier. L’édition 2016 a mis au jour le sexisme qui touche le monde de la bande dessinée.
La discrimination des auteurE, certaines disent même autrices, est apparue clairement durant ce festival : aucune auteure nominée au grand prix, voilà qui a fait quelques vaguelettes.
Etre auteur de bd n’est donc pas un sinécure ! Mais qu’à cela ne tienne, nombreux sont les jeunes qui en font malgré tout, et de toutes les façons.
Tous les interviews qui suivent ont été réalisés au pavillon du Nouveau Monde, le pavillon commercial dédié aux éditeurs à taille humaine (on dit aussi indépendants).
Ci-dessous, un interview d’étudiants en master Bande Dessinée à l’école d’art d’Angoulême.
Ci-dessous, Anne Simon et Emilie Plateau, deux auteures interviewées sur le stand des éditions Misma.
Les auteurEs se sont fédérées bien avant ce festival. En 2015, un collectif est né, le collectif BD égalité. Voici ce qu’on peut lire sur le tract qui était distribué à Angoulême : (lecture)
Emilie Plateau et Anne Simon nous racontent les circonstances de sa naissance. Le collectif BD égalité…
Pendant le festival le collectif a organisé une conférence qui a prit la forme d’un jeu.
Et comment ça se passe, à Misma, pour Anne Simon et Emilie Plateau?
Pour plus de renseignements vous pouvez vous rendre sur le site bdegalité.org, et sur celui des éditions Misma, pour découvrir « Moi non Plus », d’Emilie Plateau et « Le geste d’Aglaé », d’Anne Simon.