Creuse Grand Sud : L’élection du nouveau Bureau
Ce 05 octobre, le conseil communautaire de Creuse Grand Sud consacré à l’élection du nouveau bureau a été assez mouvementé. Sans surprise, Jean-Luc Léger a été élu président de la comcom. Mais l’absence de surprises s’arrête là.
Le nouveau bureau:
Marie-Françoise Verna, 1ère vice-présidente, et vice-présidente aux Finances et au ressources Humaine;
Jean-François Ruinaud, vice-président à la voirie;
Philippe Collin, vice-président à la gestion des déchets;
Valérie Bertin, vice-présidente à l’enfance, à la jeunesse et à la santé,
Gilles Pallier, vice-président à l’économie et au tourisme,
Dominique Simoneau, vice-présidente aux rivières, au développement durable et à la démocratie participative,
Claude Bialoux, vice-président au SPANC et à l’habitat,
Mathieu Charvillat, vice-président à la culture et à la vie associative.
Bonjour à toutes/tous
je souhaite faire «un commentaire sur les commentaires». Je ne suis pas directement concerné par les aspects politico-administro-relationnels qui fondent ces débats. J’écoute cependant avec intérêt, et je voudrais réagir à l’intervention d’un élu qui se gausse de l’utilisation du terme «montagne». Ce dernier a tout-à-fait lieu d’être, et il n’est pas à confondre avec le terme «plateau» (qui est moins étendu), encore moins avec l’espace du PNR. Le terme «montagne limousine» s’appuie sur au moins trois notions :
1 . La géographie : il est utilisé depuis «belle lurette» par les géographes, qui ne sont pas des «plaisantins». Cette définition ne s’appuie en aucun cas sur le seul critère d’altitude. L’élu parle de 800 m, avec un petit air de se moquer tout de même. En vérité, la Montagne limousine commence à environ 500 m ! Son espace est déterminé «aussi» par des critères climatiques, de nature des sols, d’importance des dénivelés, de caractères hydrographiques (château d’eaux), d’activités économiques (prééminence de l’élevage, zones boisées …), de peuplement (faible densité) …
2 .L’ administration et l’aménagement : c’est bien d’après les mêmes critères que l’Etat a classé certaines communes en «zone de MONTAGNE». Il suffit de se rendre sur un site gouvernemental – par exemple L’observatoire des territoires – pour reconnaître la pertinence du terme.
3 . et enfin socio-culturel : si les animateurs de la Fête de la Montagne limousine ont choisi ce terme, plutôt que celui de «plateau», il doit bien y avoir une (bonne) raison. J’oserais dire qu’il existe désormais (depuis au moins deux décennies) une «civilisation de la Montagne», qui a la particularité d’associer les richesses de deux cultures, qu’on appelle pour simplifier celle des «natifs» et des «néos», synthèse pas encore vraiment aboutie, mais on peut toujours rêver.
Et je vous passe des critères historiques : importance (des siècles) du travail migratoire saisonnier, nature des clochers ! (clochers-murs), déchristianisation précoce (voir % d’enterrements civils), prégnance des idées «de gauche», … tout çà est cartographié, et je suis sûr que les naturalistes pourraient encore en rajouter, et les militants écolos aussi, avec cette vieille «envie» de faire de «notre» Montagne une poubelle nucléaire !