« La personnalité et l’œuvre de Niki de Saint Phalle colle vraiment à ce que peut être une école maternelle »
Pascale Gonzalez, directrice de l’école maternelle de Meymac, Philippe Brugère, maire de Meymac, Alain Vermorel, adjoint au maire en charge des affaires scolaires et des enseignantes, des parent(e)s d’élèves et des habitant(e)s de Meymac
Jusqu’à ce mercredi 19 octobre, l’école maternelle de Meymac n’avait pas de nom officiel. Certains l’appelaient « Ecole de la prairie », du nom de la rue, d’autres l’appelaient simplement l’école maternelle. Pour donner une identité à cet établissement où une centaine de très jeunes élèves pour quatre classes font leur premiers pas d’écoliers, l’équipe enseignante et le conseil municipal ont décidé de lui trouver un nom. C’est finalement celui de l’artiste autodidacte de renommée internationale Niki de Saint Phalle qui a été retenu. Né en 1930 en région parisienne, Niki de Saint Phalle aura été plasticienne, sculptrice ou encore peintre, membre du groupe des Nouveaux réalistes. Elle aura également une action politique en s’engageant dans le combat pour la libération de la femme et dans la lutte en faveur des droits civiques des noirs américains. Son parcours l’a mené de Neuilly-sur-Seine jusqu’à La Jolla, en Californie, tout en passant par la Toscane, et depuis mercredi, elle est devenue une Meymacoise d’adoption, accueillie par les élèves de l’école maternelle et leurs cahiers sur lesquels on trouvait des reproductions de ses œuvres.