Ecoles surchargées : une mobilisation, une victoire provisoire
L’Education nationale avait prévu de refaire comme l’année dernière : les CP et CE1 de l’école de Faux-la-Montagne (Creuse) allaient alterner toute l’année entre des jours avec une remplaçante souvent appelée ailleurs, et des jours chaotiquement répartis avec les plus grands et les maternelles.
Agacés par ces économies de postes dans les écoles rurales, parents d’élèves et élus se sont mobilisés en ce jour de rentrée et n’ont pas laissé repartir tranquillement les deux fonctionnaires venus compter les enfants.
Le remplaçant de la directrice académique a modifié le programme de sa journée pour venir annoncer sur place un poste provisoire cette année pour cette école.
Voici les constats du syndicat des enseignants SNUIPP en Creuse au 4 septembre 2017 :
» A Evaux les Bains, ce sont 49 élèves pour 2 classes !
A Faux-la-Montagne, ce sont 35 élèves dans une classe du CP au CM2, 54 élèves pour deux classes !
Au Grand Bourg, ce sont 30 élèves dans la classe de CP-CE1, 124 élèves pour 5 classes !
A Saint-Frion, ce sont 35 élèves de la TPS au CE1, 35 élèves pour une seule classe!
A Saint-Victor-en-Marche, ce sont 30 élèves de maternelle (32 minimum en janvier), 70 élèves pour 3 classes !
A l’école élémentaire de Dun le Palestel, où l’académie a fait le choix de fermer une classe lors de la carte scolaire en mars 2017, ce sont aussi 72 élèves pour 3 classes !
A Saint-Laurent, ce sont presque 100 élèves pour 4 classes ! «
Yann, je suppose que : on vit et on « work » dans les métropoles, c’est ironique ? Sinon, je compatis. Tant qu’on recrutera les hauts fonctionnaires de l’E.N. parmi les (très ?) bons élèves de l’ENA, option « épiciers », nous – ruraux – aurons du souci à se faire pour nos enfants. Les leurs d’ailleurs, on s’en f ….
du souci à NOUS faire, pardon …