2008 : « L’affaire des crochets arrive comme une aubaine »
Ce mardi 13 mars après-midi commence à Paris le procès de huit personnes, dont une partie a été arrêtée à Tarnac le 11 novembre 2008. Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur à l’époque, les avait présentés comme terroristes responsables des sabotages de quatre lignes de TGV. Le procureur avait dit à la télé que le groupe pouvait mener des actions violentes contre des personnes.
La revendication des sabotages avait été envoyée par le mouvement antinucléaire allemand mais la police française avait peu enquêté dessus, chargeant plutôt le « groupe de Tarnac ».
Benjamin Rosoux, qui habite à Tarnac, figure parmi les huit prévenus. Il revient sur l’évolution des chefs d’inculpation, qui ne relèvent maintenant plus du « terrorisme ».
Médias et réseaux sociaux tiennent soigneusement la Tarnaqueuse en chef MAMelles à l’écart des manipulations policières et judiciaires…
Étrange impunité…