« Pour la Haute-Corrèze, il est essentiel que la ligne Ussel/Clermont-Ferrand puisse rouvrir. »
Philippe Brugère, maire de Meymac et coordinateur du comité de vigilance de la ligne Ussel/Tulle, et Loïc Coudert, secrétaire général du secteur fédéral CGT de la région de Limoges
Près de 120 personnes se sont rassemblées malgré le froid dans la matinée du vendredi 19 mars devant la gare d’Eygurande-Merlines, en Haute-Corrèze. Élus, cheminots, syndicalistes et simples riverains ont demandé la réouverture de la ligne ferroviaire Ussel/Clermont-Ferrand fermée depuis sept ans. Pour les manifestants, le désengagement de l’État et le manque d’investissement de la Région Auvergne Rhône-Alpes empêchent la remise en état des 22 km de voies entre la gare d’Eygurande-Merlines, coté Haute-Corrèze, et celle de Laqueuille, côté Puy-de-Dôme. A quelques semaines des élections départementales et régionales, les manifestants ont rappelé que cette ligne était indispensable au désenclavement de la Haute-Corrèze et au développement d’un territoire à cheval entre les régions Nouvelle-Aquitaine et Auvergne Rhône-Alpes.