25 Aout 2025, contre le racisme et la violence

Tout le monde a une opinion sur ce qui s’est passé dans la nuit du 15 août à Royère de Vassivière. De bouche a oreille, les récit se répètent et se déforment, la presse nationale s’empare du sujet, et il devient difficile de savoir quoi dire qui n’ai pas pour seul effet de rajouter du brouhaha a la cacophonie
En tant que média local, qui parle de ce qui se passe a Royère depuis plus de 40 ans, on est particulièrement sensible et conscients du poids des récits médiatiques pour ses habitants et ses habitantes. On est aussi bien placés pour savoir que la vie a Royère ne se résume pas au 15 août, et on a envie de voir cette vie de village continuer a exister dans le futur.
Malgré cette prudence, et a cause de l’importance qu’a pour nous ce qui se passe a Royère, il nous a paru important de vous faire entendre le reportage qui va suivre. Il commence par le témoignage de 3 des victimes des agressions du 15 août. A titre individuel, on est bouleversé par ces récits et on espère que vous leur prêterez une oreille attentive et respectueuse. C’est un assemblage, sans commentaire, de sons recueillis lors du rassemblement du 25 août, en soutien aux victimes de cette agression. Toutes les voix que vous allez y entendre, a l’exception de celle de l’avocate, sont celles d’habitants et d’habitantes de Royère de Vassivière.
En ce moment, on entend parler d’histoires de harcèlements téléphoniques, de messages d’insulte, par exemple a l’encontre des membres comité d’animation. A Radio Vassivière, on passe beaucoup de temps a écouter les gens, et c’est l’expérience qu’on vous propose de faire sur notre antenne. Dans ce reportage là tout particulièrement, j’ aimerais attirer votre attention sur ce qu’on n’entends pas : Pas de nom cités, pas d’appel a la violence, a la vengeance ou au harcèlement. Juste la volonté de continuer a faire ensemble, autour de valeurs simples : le refus de la violence et du racisme. On vous invite a faire de même.
Prenez soin de vous, et des autres, et bonne écoute.